Frôleuse de blés


Un souffle de silence, un frôlement, et la moisson s’éveille.
Sous le soleil d’été, les blés se dorent à la caresse du vent.

Pas nus sur la terre,
elle effleure l’or qui dort —
naît la moisson lente.

Bronze numéroté édition limitée
85x40x30

Socle acier patiné
170x90x80

Elle marche sans bruit, entre ciel et terre, là où l’été prend racine. La Frôleuse de blés effleure, caresse, révèle. À peine un geste — deux mains en arrière, portées par le vent, prolongées de drapés comme des ailes lentes. Et les épis, sous sa caresse, se teintent d’or.

Son corps est élancé, presque androgyne. Il mêle la grâce fluide du féminin et la puissance d’un mouvement sûr. Épaules dégagées, regard intense, elle avance avec cette assurance des gestes anciens, ceux qui savent sans dire. Le socle en arc, en acier patiné, rappelle la charrue — mais ici, c’est l’âme du sol qui porte la promesse d’avenir.

Frôleuse de blés incarne un miracle discret : faire mûrir par la douceur. Elle est passage, seuil, transformation. Elle parle à ceux qui cherchent l’accord juste entre action et contemplation. En elle vibre un équilibre rare : la maîtrise sans la rigidité, l’élan sans la force brute, l’élégance dans le quotidien.

Dans le silence d’un champ, elle nous apprend à arpenter le monde pour le voir s’épanouir.

Parfois au crépuscule, la Frôleuse de blé dore un u plus ses épis et œuvre de concert avec une Enlumineuse de nuages.


Les coulisses de la création

La réalisation en plastiline sur une armature en fer à béton, d’abord nue, à partir de modèle vivant, puis habillée d’un drapé modelé selon la composition souhaitée. Ensuite c’est le moulage, le tirage de la cire, la fonte du bronze, et l’étape délicate où l’on ressoude les membres qui ont été coulés séparément, puis la ciselure finale avant la patine.


Soudure des éléments fondus séparément
Ciselure finale avant patine

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