Démarche artistique
Apprendre auprès de ses prédécesseurs
Grégory a fait ses classes aux Beaux Arts de Grenoble auprès de Jean-Pierre PHILIPPI puis Cyrille ANDRE. Il s’est perfectionné dans des ateliers privés de modelage, céramique, pierre et pour finir à Carrare – Italie, auprès de Michele MONFRONI pour tailler le marbre. Il découvre ensuite les techniques du portrait avec Philippe FARAUT, puis perfectionne son travail d’anatomie à Rome auprès de Brian BOOTH CRAIG et David SIMON. Aujourd’hui Grégory travaille en collaboration avec les Fonderies d’art ILHAT et BARTHELEMY pour la réalisation de ses bronzes. Il réalise les originaux, les moules et les tirages en cire. La fonderie se charge de la coulée du bronze, de la ciselure et des patines.
“Nous ne serions que des nains juchés sur les épaules de géants.”
Ainsi parlait Bernard de Chartres à propos de ceux qui nous ont précédés et qui nous inspirent de leur talent, de leurs découvertes, de leur passion et surtout de leur opiniâtreté.
Une recherche précise de la vraisemblance anatomique
20 années de sculpture ont permis à Grégory Poussier de préciser sa maîtrise de l’anatomie et de la physionomie. Cette recherche de vraisemblance ne présente pas une fin en soi, mais est un préalable pour raconter des récits. En effet, l’expression de la grâce, la tension dans le mouvement, l’élégance d’une posture, ne sont permis que si le regardant n’est pas perturbé par des informations erronées ou trop approximatives. Ainsi, Grégory va affiner une recherche de posture jusqu’à en sublimer l’expression. Il va refaire inlassablement un visage jusqu’à rencontrer une personnalité touchante, exprimant une gamme d’émotions variées.
La sculpture figurative contemporaine
Clairement inscrit dans un courant figuratif moderne, Grégory Poussier s’inspire de sculpteurs contemporains tels que Philippe Morel, Christophe Charbonnel, Nicolas Lavarenne, Bruno Catalano, Sabin Howard, Alex Oliver, Brian Craig, Coderch & Malavia, Michael James Talbot, Richard MacDonald. Héritiers d’une forme de sculpture académique, ces derniers renouvellent pourtant le genre en inscrivant profondément leur démarche dans leur époque.
Sa sculpture traite d’Humanité et cherche à sublimer ce qu’il y a de grand en l’Homme. Grâce, élégance, Grégory s’atèle à trouver des poses inspirantes avec ses modèles pour donner envol et ancrage.
Grégory Poussier travaille la terre cuite, le marbre ou le bronze dans son atelier Le Créatoire, en campagne Lauragaise, entre Toulouse et Carcassonne, où il dispense également son enseignement des techniques de modelage, de patine, de moulage ou encore de peinture.
Des sculptures qui parlent de littérature, de mythes ancestraux… et des Faiseurs de Sublimes
Dans sa première décennie de sculpture, Grégory Poussier s’inspirait de ses lectures et illustrait des mythes ou personnages célèbres de notre culture collective dans une série rassemblée sous le titre d’Humanités (Le songe d’une Nuit d’été de Shakespeare, Le diable Amoureux de Cazotte, Ulysse et Calypso dans l’Odyssée d’Homère, Julien Sorel et Madame de Reynal dans Le rouge et le noir de Stendhal, Le Dahlia Noir de James Ellroy, Œdipe sur la route de Henry Bauchau, l’Albatros de Charles Baudelaire, …), mais aussi de nombreux personnages mythologiques.
Depuis dix ans, Grégory s’emploie à illustrer un thème personnel. Il façonne des artisans invisibles, œuvrant à notre émerveillement en créant ce qu’il y a de plus Sublime dans la nature. Ainsi, est née la série des Faiseurs de Sublimes.
Stages & Rencontres
Grégory Poussier propose un programme de stages sur des weekends ou des semaines, des cours hebdomadaires collectifs ou des cours particuliers, et plein d’autres activités au sein de son atelier, Le Créatoire.
