Sur l’arête du vertige, il écrit la blancheur du monde.
Le Peintre de cimes enveloppe d’un voile blanc les pics vertigineux.
Vertige des sommets, voile laiteux immaculé.
Deux pinceaux vibrants,
le vent hurle sa musique —
blancheur en offrande.
Bronze numéroté
55x20x26
8 exemplaires numérotés et 4 épreuves d’artiste.
Au bord du ciel, là où l’air devient rare et les vents hurlants, se tient le Peintre de cimes. Accroupi sur un pic renversé, suspendu dans l’impossible, il écrit la blancheur sur les hauteurs du monde. D’un bras tendu, il trace la neige comme un geste d’offrande. De l’autre, il caresse la montagne d’un pinceau tenu comme un archet, faisant naître une symphonie silencieuse : celle des sphères célestes, du vent, de la pierre et de la lumière.
Sa force est celle du silence tendu, d’un corps tout entier offert à l’équilibre. Les drapés qui tourbillonnent autour de lui ne sont pas que tissu : ce sont des nuages, des souffles, des murmures glacés. Ils disent l’épreuve, la beauté, la solitude nécessaire pour peindre l’invisible. Dans l’altitude extrême, la neige devient réponse à une main audacieuse.
Cette sculpture donne forme à l’insaisissable — une empreinte d’âme déposée au sommet du monde. Elle parle de démesure et d’harmonie, de lutte et de légèreté, de l’effort d’un être pour inscrire de la beauté même là où nul regard ne porte. Un hymne au vertige, à la création, à l’émerveillement.