Les Faiseurs de Sublime

Faiseurs de Sublime - ensemble - bronzes

Ces figures silencieuses de la beauté révélée

Le Sublime naît là où la nature frôle l’éternité — un souffle de beauté qui nous traverse, nous élève, nous rappelle la grandeur du monde.

Manifeste pour le Sublime

Avez-vous déjà laissé filer le temps pour admirer un ciel enflammé aux dernières lueurs du jour ? Vous êtes-vous parfois arrêté pour observer la lumière se refléter dans les gouttes d’eau d’une fontaine ? Avez-vous jamais laissé votre main caresser de vieilles pierres usées par le temps ? Ou encore écouté avec ravissement l’écoulement tranquille d’un ruisseau ? Vous êtes vous surpris à éprouver de la légèreté à voir au petit matin la brume se lever sur un champ ? 


Oeuvres en Bronze

Ils œuvrent à renouveler en chaque instant la beauté du Monde. 

“Par mes Faiseurs de Sublime, j’aime à penser que je contribue modestement à porter le regard de ceux qui les rencontrent vers ce spectacle éternellement renouvelé. À évoquer en eux ce sentiment d’éternité qui nous transcende et nous émerveille.

Puissiez-vous inlassablement vous surprendre à être ces observateurs du Cosmos, surpris d’être présents au Monde. Ce qui m’émerveille ce n’est pas qu’il y ait du Sublime. C’est qu’il y ait quelqu’un pour s’en émerveiller.”

Grégory Poussier

Si vous êtes de ceux qui se laissent surprendre au détour d’un chemin par le miracle renouvelé qui nous entoure, s’il vous arrive d’être touché de ravissement, si vous vous émerveillez de petites choses, alors vous connaissez l’œuvre des Faiseurs de Sublime.


Oeuvres en Terre cuite

«Le sublime ne vise pas la persuasion, finalité habituelle du discours, mais « l’extase », le ravissement. « Notre âme s’élève » à son effet, « comme si elle avait enfanté elle-même ce qu’elle avait entendu » (VII-2) »

A propos du Sublime, préface de Boileau à la traduction « Du Sublime » de Longin, philosophe Antique, qui introduit le concept dans un ouvrage du IIIeme siècle.

Les Faiseurs de Sublime ne se montrent pas.
Ils tracent, dans le creux du monde,
des gestes que nul ne voit,
et qui pourtant transforment tout.
Par la patience du vent, la constance de la rosée,
ils façonnent l’émerveillement
et font naître, au cœur du fugace,
des éclats d’éternité.

“Parfois des personnes qui ont visité mon atelier ou ont assisté à une exposition me disent : “J’ai pensé à vous et à vos sculptures l’autre jour. J’ai vu un magnifique coucher de soleil !”. Ce genre de retour me remplit de gratitude. Si mon travail peut permettre à quelques uns de porter une attention plus soutenue à ce qui émerveille, ce qui élève l’âme, ce qui nous fait parfois embrasser un sentiment d’éternité, alors je me dis que je n’ai pas de meilleur moyen d’occuper ma vie. 

Mes sculptures sont une invitation à la contemplation, un encouragement à l’émerveillement, une incitation à porter notre regard vers le Sublime. Je m’émerveille chaque jour de ce que le Monde soit si beau. Et je ne cesse de me surprendre de notre présence consciente de cette beauté. ” 

Grégory Poussier

Là où naît le Sublime

Les Faiseurs de Sublime ne construisent pas des miracles : ils les révèlent.
Ils n’inventent rien, mais éclairent ce qui, sans eux, passerait inaperçu : une lueur sur un nuage, le silence d’un vol d’oiseaux, le souffle d’une lumière suspendue.
Ils agissent dans le secret, au seuil du visible, là où commence le vertige.

Ils œuvrent pour éveiller ce que l’on nomme le sentiment océanique, ce moment dilaté où l’on ne sait plus très bien où l’on finit et où commence le monde.
Un frisson d’unité, une dissolution douce du moi dans quelque chose de plus vaste, de plus calme, de plus vrai.

Alors survient l’émerveillement.
Non pas une surprise naïve, mais une révélation lucide.
Dans ce regard qui ralentit, dans ce cœur qui se laisse traverser, c’est une expérience de transcendance qui s’ouvre.
Là, dans l’instant suspendu, l’invisible devient palpable.

Créer, contempler, s’émerveiller : ce sont des actes frères.
Tous tendent vers cette lumière qu’on ne possède jamais, mais que l’on peut effleurer.

C’est là que nous plaçons notre art.
Dans cet interstice fragile, entre la beauté du monde et la possibilité de s’y fondre.